Brèves

Les histoires concernant les GAUTREAU ne manquent pas.

 Citons d’abord, François, Gilles et Jean qui ont fait la traversée de France vers l’amérique. Voir les ancêtres des cousins d’Amérique.


 Bien avant en 1467 Jean Gaultreau, père du futur seigneur de St Mars près de la Chaize-le-Vicomte dut "faire brunir sa salade". C’est à dire peindre son casque. Cette punition lui a été infligée parce qu’il n’avait pas comparu à l’arrière ban du Poitou. Ses biens ont aussi été saisis.

 John Singer Sargent, (1856-1925), peintre américain, célèbre pour ses portraits des membres de la haute société de son époque, défraya la chronique. Son Portrait de Mme Gautreau (dit le Toast, 1883-1884, Metropolitan Museum of Art, New York), exposé au Salon de 1884, déclencha un véritable scandale. Madame Gautreau mère accusa Sargent d’avoir déshonoré sa fille en la représentant dans une robe trop décolletée.

 Mme Pierre Gautreau (Virginie Avegno de son nom de jeune fille) était la femme d’un banquier réputé. Elle était une célébrité de la société parisienne des années 1880, connue pour ses comportements provocateurs, et notamment pour ses décolletés. Sargent a peint plusieurs portraits de Mme Gautreau.

Les portraits de Mme GAUTREAU par john Singer SARGENT

Nous voudrions en connaître plus sur le banquier Pierre GAUTREAU. Si vous avez des informations écrivez nous.

 Et aussi un GAUTREAU musicien :

On trouve au XIXème siècle comme fabricant de cuivres (trompettes,
cornets à pistons...) un GAUTROT AINE, qui est Pierre-Louis Gautrot, (né à Mirecourt, dans les Vosges) et mort en 1882.
Il fabrique des instruments à partir de 1845 et sa marque est rachetée en 1883 par la firme Couesnon (qui existe toujours).
Information communiquée par Lionel Dumarche

 EMEUTE DES GRAINS A MOUILLERON-EN-PAREDS (décembre 1789, janvier 1790). .

... bourg qui renferme un grand nombre de gens et d’artisans qui ne cultivent point... Ils sont laborieux et portés à la tranquillité... Ils savent que des grains existent... on leur dit que des accapareurs viennent les chercher la nuit... Se voyant à la veille de manquer, quoi d’étonnant qu’ils aient décidé de s’assurer des blés encore existants... le 27 décembre 1789 une heure après les vêpres... je vis entrer chez moi le Sr GAUTREAU, syndic suivi d’environ 30 à 40 particuliers... tous ces individus étaient fort excités... le lendemain à 6 heures du matin sur l’ordre de GAUTREAU le tocsin fut sonné... à 8 heures il y avait 400 habitants de rassemblés sur la place... ils s’écrièrent... qu’ils étaient sûrs que les Sieurs Perrineau et la Grallière faisaient enlever leur blé pendant la nuit, qu’ils en avaient vendu le reste à des meuniers étrangers... ils voulaient s’assurer du blé qui était dans tous les greniers de la paroisse afin de n’en pas laisser sortir... ces recherches... eurent lieu trois jours consécutifs... on choisit un local pour servir de grenier, on y mit en réserve le blé collecté... le troisième jour on apprit que le Sr L... avait mandé... la maréchaussée. La présence des cavaliers fit naître une grande fermentation... chacun se porta dans les maisons pour y prendre des fusils... Je parvins à ramener le calme. Le 1er janvier 1790 à l’issue de la messe... le syndic convoqua l’assemblée... on délibéra sur les moyens d’assurer le paiement du blé dont on s’était emparé... ; le 13 janvier... foire à Mouilleron. Le Sieur de la Barre (lieutenant au tribunal de Fontenay) accompagné... de sa brigade... (et) de 50 hommes d’un régiment jeta l’effroi dans le Bourg, les habitants... prirent la fuite... il a commencé par requérir le Sieur GAUTREAU syndic, de proclamer la loi martiale... on rendit le blé à ceux dont il existait en nature... on le paya à ceux dont on l’avait vendu... Cette cohorte prévotale est restée trois jours dans le bourg... les soldats étaient logés chez l’habitant et se faisaient servir à discrétion. (Mémoire du curé Guinefolleau Paris, 1790).
"LA VENDÉE des origines à nos jours" Édition Bordessoules page 243

 Monsieur de Gautreau, Chevalier du Saint Sépulcre (recherchons infos)

 Dans les dernières pages de l’Annuaire Hachette de Paris pour l’année
1897 figure une longue table alphabétique et les adresses du Tout Paris : Notablilités littéraires, artistiques, politiques, religieuses, scientifiques, financières, industrielles, commerciales, mondaines et étrangères. Dans cette liste sont cités trois GAUTREAU :

  • GAUTREAU, compositeur de musique, 53 rue Rennequin
  • GAUTREAU, ingénieur, 14 rue Lesueur
  • GAUTREAU Pierre, chevalier de la Légion d’honneur, et Madame, 80 rue Jouffroy

L’édition de l’annuaire
Paris-Hachette, année 1914, apporte une précision sur l’épouse de ce dernier banquier :

  • GAUTREAU Pierre, chevalier de la Légion d’honneur, et Madame née AVEGNO, 80 rue Jouffroy dans un hôtel particulier. Ils avaient une adresse sur St-Malo en Ille-et-Vilaine où ils se rendaient par chemin de fer. Aussi d’après les sigles ce Pierre fréquentait un cercle militaire
    et un cercle artistique.